VTC, vous travaillez avec Uber ? Les conditions pour rouler sous le signe du géant californien changent en 2022. Uber n’accepte plus les diesel dans ses nouvelles inscriptions. Une nouvelle mesure qui s’inscrit dans la stratégie de réduction drastique de l’empreinte carbone du Groupe. Les objectifs d’Uber, et plus particulièrement de sa filiale française, sont clairs : une mobilité 100 % décarbonée. Un pari insensé ?
La fin du diesel pour de bon ?
Pour cette nouvelle année, Uber a planché sur quelques bonnes résolutions et semble bien s’y tenir. Depuis le 1er janvier 2022, les véhicules diesel, qu’ils soient neufs ou d’occasion, ne peuvent plus s’enregistrer sur la plateforme. Et cela concerne également les hybrides diesel.
Une nouvelle mesure qui s’inscrit dans la transition énergétique du groupe. Pour la filiale française du géant californien, cela passe donc notamment par l’abolition de diesel dans sa flotte. Le but ultime de Uber France ? Atteindre le “zéro véhicule diesel” d’ici 2024. Un objectif qui paraît aujourd’hui atteignable.
Avec la fin du diesel, Uber vise la mobilité 100 % décarbonée
La lutte d’Uber contre les véhicules diesel n’est pas une nouveauté. En 2021, une première mesure avait déjà été appliquée. L’application ne permettait plus l’inscription aux véhicules diesel neufs.
Au-delà du diesel, Uber France compte également réduire ses émissions par le biais des véhicules électriques. L’objectif est d’atteindre les 50 % de véhicules électriques d’ici 2025.
Pour rappel, en 2021, la filiale française a augmenté le prix de ses courses de 3 centimes d’euros au kilomètre. Le but était alors de financer un fonds d’aide à l’acquisition d’un véhicule électrique pour ses chauffeurs. Ce “Plan pour la mobilité Électrique« , toujours en application, devrait prendre fin en décembre 2023. Il devrait permettre de récolter 75 millions d’euros.