La moto, le nouveau business des plateformes VTC ?

VTC moto

Un nouveau marché premium pourrait bientôt voir le jour chez les plateformes VTC… Il s’agit des courses en moto ! Ces dernières s’adressent aux clients des grandes villes plus aisés et surtout… très pressés ! On vous décrypte cette nouvelle tendance.

Deux gros acteurs du marché se sont déjà lancés…

Le premier du marché des VTC à avoir proposé un service moto est la plateforme Marcel en 2016. Et depuis peu, cette dernière propose une nouvelle gamme de scooters électriques ! Mais elle n’est pas la seule : Uber vient de se lancer dans la course moto, notamment en Ile-de-France, dans le cadre d’un premier test. Ces deux plateformes VTC font pour le moment confiance au réseau Félix-Citybird, une application spécialisée dans les trajets en moto-taxi. Ces deux grosses plateformes s’organisent donc ensemble dans le cadre d’un partage de revenus. Un autre VTC est sur le créneau également, il s’agit de Nascapp, qui recrute ses propres chauffeurs de moto.

Quels avantages à prendre un VTC moto pour le client ?

Le premier avantage (non négligeable) de ce service de VTC moto, est… la rapidité ! En cas de traffic dense, ce moyen de transport est idéal pour éviter d’attendre des heures dans les bouchons. Cela permet ainsi aux clients très pressés de s’épargner un temps d’attente important entre deux rendez-vous professionnels. Cette offre s’adresse donc à des personnes aux revenus élevés ou bien qui travaillent dans de grosses entreprises rémunérant ce genre de services.

Ainsi, en termes de tarif, le prix des courses au minimum sont de 40 euros chez Uber et 50 euros chez Nascapp. Les trajets les plus communément effectués sont vers les aéroports et au coeur de la Défense.

Des chauffeurs triés sur le volet

Les prix sont certes conséquents, mais cela s’explique en partie par la rareté du nombre de chauffeurs ayant la licence moto-taxi. Par ailleurs, pour se prévaloir de cette licence, il faut pouvoir justifier d’un permis moto depuis plus de trois ans. Et ce n’est pas tout : les assurances affichent des tarifs plus élevés et demandent au conducteur au moins cinq années sans aucun sinistre.

Les clients sont-ils prêts ?

Quoi qu’il en soit, une plateforme de VTC a tout intérêt à se saisir de ce nouveau moyen de transport pour enrichir son offre globale. C’est un levier important dans le cadre du développement commercial d’une marque. Reste à voir si cette offre suivra sur le plan de la demande… En effet, les clients restent frileux quant à  l’utilisation des deux roues, qui sont un moyen de transport plus dangereux que la voiture.

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